Tout ce qu’il faut savoir sur les types de placements à revenu passif

Tout ce qu’il faut savoir sur les types de placements à revenu passif

« Laissez votre argent fructifier » ! Cette expression intéressante fait référence au revenu passif, soit à un revenu que vous obtenez sans faire d’efforts. Il est contraire au revenu actif, qui s’obtient en occupant un emploi ou un poste dans une entreprise. Quant aux revenus passifs, il s’agit entre autres des revenus de placements et de location immobilière. Voici ce qu’il faut savoir sur cette opération.

Quels sont les types de placements à revenu passif ?

Immobilier

Pour générer un revenu passif dans l’immobilier, rien de tel que les revenus locatifs, aussi la location d’hébergement de courte durée que celle d’appartements.

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Entrepreneuriat ou entreprise

Il s’agit d’opter pour une entreprise pouvant s’adapter à ce modèle économique, comme le dropshipping, la proposition de cours en ligne ou encore la vente de produits digitaux.

Titres à revenu fixe

Ces instruments de placement ont vocation à fournir un revenu régulier ou fixe. Les intérêts sont généralement versés chaque semestre. Ces fonds de placement ont l’avantage de permettre de diversifier un portefeuille.

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Les revenus passifs sont-ils à déclarer ?

Aussi bien pour un freelance ou d’un salarié porté, les revenus passifs sont soumis à des déclarations obligatoires. Onlineasset peut vous être d’une grande aide pour les idées d’activités génératrices de revenus passifs.

La vente de produis numériques : une prestation de service de nature commerciale

La législation veut qu’un créateur de produits digitaux qui exerce son activité dans le cadre d’une micro-entreprise soit redevable en cotisations sociales. Généralement, elles équivalent à 21.2% de son chiffre d’affaires. Ce taux de 21.2% est applicable qu’il s’agisse de revenus provenant d’activité BNC réglementées ou de prestations de services BIC. En outre, comme la création de produits numériques est considérée comme une prestation de service, son auteur est dans l’obligation de déclarer mensuellement ou trimestriellement aux Urssaf son chiffre d’affaires. Cela doit se faire dans la catégorie « prestations de services ».

Il est important de savoir faire la différence entre la nature de l’activité digitale. Est-elle dans la catégorie bénéfice non commercial (BNC) ou dans le bénéfice industriel et commercial (BIC) ? Or, une telle précision est cruciale pour connaître la catégorie d’imposition. La logique veut qu’un produit unique destiné à une clientèle diversifiée relève des prestations de services dans le BIC. Tandis que la création d’un produit unique pour un seul client se classe dans la catégorie BNC.

L’affiliation : une prestation de service non commerciale

Les revenus passifs générés par une activité de marketing d’affiliation sont considérés comme issus d’une prestation de service dans le BNC. Pour une micro-entreprise, l’activité d’affiliation est soumise aux cotisations sociales de 21.1% du chiffre d’affaires. Ce taux est applicable à la part du chiffre d’affaires issue des activités BNC. Ces revenus passifs doivent faire l’objet d’une déclaration tous les mois ou tous les trois mois, également dans la catégorie « prestations de service ».

En outre, comme il s’agit d’une prestation de service non commerciale, les revenus passifs générés par le biais d’une affiliation sont soumis au plafond de 77 700 euros de chiffre d’affaires, avec un abattement forfaitaire de 34%.